Bonjour À tous,
Un copain GPX de Toulouse m'a informÉ de cette terrible nouvelle
Citation:
Deux femmes fonctionnaires de police griÈvement blessÉes - elles souffrent de multiples fractures et l'une a ÉtÉ plongÉe dans un coma artificiel -, un troisiÈme policier plus lÉgÈrement blessÉ en État de choc, deux autres personnes Également blessÉes… Le bilan est lourd. Hier, vers 6 h 15, route de Narbonne, À Toulouse, une voiture de police sÉrigraphiÉe dans laquelle se trouvaient ces trois fonctionnaires et une BMW lancÉe À pleine vitesse sont entrÉes en collision.
Les circonstances de ce choc ne sont pas encore clairement Établies. Peu de temps avant la collision, plusieurs patrouilles de police convergeaient vers le Maracas, la boÎte de nuit antillaise de la route de Narbonne oÀ¹ une importante bagarre avait ÉtÉ signalÉe. Depuis cet endroit, une patrouille a aperÇu et signalÉ À la radio une BMW qui roulait plein pot dans le sens Ramonville-Toulouse. Quelques instants plus tard, À cinquante mÈtres environ de la discothÈque, survenait la collision.
fracas de tÀ´les
À€ la suite de quelle manÅ“uvre la Peugeot 307 des policiers s'est-elle retrouvÉe dans la voie de circulation de la BMW, une voiture que le conducteur n'a vraisemblablement pas vue ? Hier, ce fonctionnaire indiquait qu'il ne se rappelait plus de rien. De nouvelles auditions vont Être nÉcessaires pour prÉciser les choses.
La voiture de police a ÉtÉ trÈs violemment heurtÉe sur le cÀ´tÉ droit. Les deux fonctionnaires les plus griÈvement blessÉs sont les passagÈres. Elles ont ÉtÉ ÉjectÉes du vÉhicule qui a pivotÉ sur lui-mÊme dans un fracas de tÀ´les. L'accident s'est dÉroulÉ devant un primeur en plein air qui allait ouvrir. « Il y avait des dÉbris partout. Du sang aussi… », tÉmoigne ce commerÇant.
Rapidement sur place, les autres Équipages ont portÉ secours À leurs collÈgues et ont interpellÉ les deux occupants de la BMW, lÉgÈrement blessÉs. De l'autre cÀ´tÉ de la rue, des Étudiants ont ÉtÉ rÉveillÉs par le bruit du choc : « Le conducteur de la BMW criait : Je ne l'ai pas fait exprÈs ! Je n'ai pas vu que c'Était la police ! Des propos plus ou moins cohÉrents.»
D'aprÈs ces diffÉrents tÉmoins, l'automobiliste, un jeune homme À¢gÉ de 26 ans, semblait saoul. Il a refusÉ de se soumettre au test d'alcoolÉmie. Mais son taux devrait rapidement Être connu car une prise de sang a ÉtÉ effectuÉe. La grande vitesse À laquelle il roulait est confirmÉe par plusieurs personnes.
Cet automobiliste a ÉtÉ placÉ en garde À vue pour mise en danger de la vie d'autrui et blessures involontaires. Les policiers ont constatÉ en outre qu'il conduisait malgrÉ une suspension de permis. Son passager, À¢gÉ de 23 ans, a Également ÉtÉ placÉ en garde À vue car il dÉtenait une petite quantitÉ de cannabis. AprÈs un passage À l'hÀ´pital, tous les deux se trouvaient À l'hÀ´tel de police hier soir oÀ¹ leurs garde À vue ont ÉtÉ prolongÉes.
Les deux fonctionnaires griÈvement blessÉes sont, elles, toujours hospitalisÉes À Purpan.
L'accident s'est produit devant les Étals d'un primeur : « Il y avait des morceaux de voiture partout ». Photo DDM, Xavier de Fenoyl.
Source : la depeche
Citation:
Accident. Une femme-policier toujours dans le coma
Le conducteur de 23 ans a ÉtÉ mis en examen et incarcÉrÉ hier soir.
L'Émotion reste trÈs vive au commissariat central de Toulouse aprÈs l'accident dont a ÉtÉ victime un Équipage de police dimanche matin route de Narbonne (notre Édition d'hier). Hier soir le conducteur de la BMW qui a percutÉ la voiture de police a ÉtÉ prÉsentÉ au parquet, puis À un juge d'instruction. Sous le coup d'une suspension de permis, sans doute sous l'effet de l'alcool mÊme si, hier soir, les rÉsultats des analyses n'Étaient pas encore connues, ce Toulousain de 23 ans qui vit au Mirail, a ÉtÉ mis en examen et placÉ en dÉtention.
Les policiers toulousains, choquÉs par l'État de la voiture de service de leurs collÈgues, s'inquiÈtent surtout de l'État de santÉ des trois policiers blessÉs. Le chauffeur de la Peugeot 307 sÉrigraphiÉe, heurtÉ cÀ´tÉ droit dimanche vers 6 h 15, a pu sortir de l'hÀ´pital hier. En revanche, ses deux collÈgues restent hospitalisÉes. La chef de bord, une mÈre de famille À¢gÉ de 42 ans est maintenue dans un coma artificiel. Elle souffre de graves traumatismes notamment des vertÈbres cervicales et du crÀ¢ne. Le directeur de la sÉcuritÉ publique Jean-Paul Breque a confirmÉ hier que les mÉdecins « rÉservaient leur pronostic » sur son État de santÉ. PlacÉe À l'arriÈre du vÉhicule de police, sa collÈgue À¢gÉe de 27 ans, elle aussi ÉjectÉe lors du choc, reste Également hospitalisÉe dans un service de Rangueil mais son État de santÉ est jugÉ moins prÉoccupant.
Selon l'enquÊte, la vitesse de la BMW quand elle a heurtÉ le vÉhicule de police Était supÉrieure À 150 km/h ! AprÈs une nuit en discothÈque et aprÈs avoir dÉposÉ des copains dans le quartier Rangueil, le conducteur rentrait chez lui. Il n'aurait pas vu la voiture de police qui effectuait un demi-tour pour reprendre sa patrouille en centre-ville. Les policiers se trouvaient route de Narbonne aprÈs Être intervenus dans une discothÈque pour une rixe. « Une bagarre qui Était terminÉe quand les policiers sont arrivÉs… », prÉcise un syndicaliste.
Les photos de la 307 SÉrigraphiÉ




Les jounaux en parlent ...
http://www.ladepeche.fr/article/2007/11 ... -coma.htmlSi j'ai crÉer ce Topic c'est tout simplement qu'il ne faut pas prendre cet AVP comme une fatalitÉ, cet accident aurait trÈs bien pÀ» arrivÉ À l'un d'entres nous du forum !
j'ai failli moi mÊme i y a un mois de Ça, de me faire percuter sur la droite de la Celica, un mec n'a pas fait le "CÉdez le passage" ... heureusement que je roulais entre 40 et 45 en agglomÉration, sinon le mec À la vitesse qu'il allait me coupait l'avant de la Celica !!!
Une vidÉo pour une certaine rÉflexion ...
http://www.dailymotion.com/tag/police/v ... louse_newsLes derniÈres informations du 04/12 (Émanant de sources syndicales) font État que ValÉrie est sortie du coma. Elle ne pourrait actuellement pas parler mais rÉagirait par petits gestes quand on lui parle. Le pronostic vital ne semble plus Être engagÉ. Elle aurait de nombreuses contusions, un problÈme au niveau d'un oeil et des reserves au niveau des vertÈbres cervicales. D'aprÈs les mÉdecins son État serait en lente amÉlioration, mais il persisterait des interrogations suite À la prÉsence d'un oedÈme cÉrÉbral.
Bon rÉtablissement À ValÉrie ainsi qu'aux autres fonctionnaires blessÉs dans ce dramatique accident. Bon courage À leur famille.
Je ne dit pas merci À la presse qui, comme tout le monde l'a remarquÉ, n'a pas fait Écho de ce qui s'est passÉ À Toulouse le mÊme jour que Villiers-Le-Bel !!!
Les derniÈres infos que l'on m'a apportÉ ...
Citation:
Police. Le 25 novembre, À Toulouse, deux fonctionnaires Étaient blessÉes en service. C’Était le jour de l’accident de Villiers-le-Bel.
L’information a commencÉ À circuler sur Internet, des photos sont apparues sur Dailymotion. Une voiture de police pliÉe en deux, le cÀ´tÉ droit dÉfoncÉ. On imagine la violence du choc, l’État des passagers. Avec des messages indignÉs, signes d’une exaspÉration croissante. Comme d’habitude sur la Toile, des imprÉcisions, des amalgames, des parallÈles approximatifs et des raccourcis hÀ¢tifs.
Mais que peut-on attendre d’autre lorsque deux femmes, fonctionnaires de police, dont l’une est mÈre de deux enfants, sont victimes d’un terrible accident de la route, leur vÉhicule heurtÉ À plus de 150 kilomÈtres À l’heure par un chauffard ivre et sans permis, originaire de la citÉ de la Reynerie, un quartier sensible de Toulouse, et que les mÉdias nationaux, comme le gouvernement, font preuve d’un terrible silence ?
À€ l’heure oÀ¹ Villiers-le-Bel s’embrasait, oÀ¹ des voyous sans foi ni loi tiraient sur des policiers au fusil À pompe, et oÀ¹ Nicolas Sarkozy recevait les parents des deux adolescents dÉcÉdÉs, une femme luttait contre la mort, plongÉe dans un coma artificiel À l’hÀ´pital de Rangueil, À Toulouse : « Le prÉfet est venu, mais pas le ministre, souligne Didier Martinez, reprÉsentant de l’Unsa Police. Que le prÉsident de la RÉpublique reÇoive les familles des deux garÇons de Villiers-le-Bel, trÈs bien, mais le rÀ´le d’un ministre aurait ÉtÉ de venir au chevet des victimes de cet accident. Il y a une vraie amertume dans nos rangs, le sentiment qu’il y a deux poids, deux mesures. La dignitÉ et l’humilitÉ du corps de la police ont fait que personne n’a bronchÉ. Nous avons attendu que la fiÈvre des Émeutes soit retombÉe, mais aujourÂd’hui il y a un Émoi et une rage qui s’expriment dans nos rangs. »
Retour sur les faits. Le dimanche 25 novembre, À l’aube, les policiers sont appelÉs au Maracas, une boÎte de nuit antillaise sur la route de Narbonne, oÀ¹ une bagarre a ÉtÉ signalÉe. Lorsqu’ils arrivent sur place, tout est terminÉ. Les patrouilles s’apprÊtent À repartir lorsque l’un des vÉhicules signale l’arrivÉe d’une BMW roulant À trÈs grande vitesse. L’enquÊte n’a pas encore permis d’expliquer À la suite de quelle manÅ“uvre la Peugeot 307 de la police s’est retrouvÉe sur la voie de la BMW. TrÈs choquÉ, le conducteur dÉclarait ne pas s’en souvenir. Les deux policiÈres, l’une À l’avant, l’autre À l’arriÈre, sont ÉjectÉes À une quinzaine de mÈtres. Selon des tÉmoignages recueillis par la DÉpÊche du Midi, le conducteur de la BMW se met À crier : « Je ne l’ai pas fait exprÈs ! Je n’ai pas vu la police ! ». Il va cependant falloir le menotter et le soumettre À un contrÀ´le d’alcoolÉmie. Bilan, 1,30 gramme d’alcool dans le sang. Abdelkader Hammoud, 26 ans, conduisait un vÉhicule appartenant À sa femme mais se trouvait lui-mÊme sous le coup d’une suspension de permis, qu’il se prÉparait À repasser… Quand À son passager, il Était en possession d’une petite quantitÉ de haschich.
La passagÈre avant, 42 ans et mÈre de deux enfants, souffre de multiples fractures, notamment aux cervicales et À la tÊte, et a dÀ» Être plongÉe dans un coma artificiel. « Elle vient d’en sortir, c’est un point positif mais cela va Être long », dÉclarait le directeur dÉpartemental de la sÉcuritÉ publique, le commissaire divisionnaire Jean-Pierre Sola. Sa collÈgue de 27 ans a la clavicule et des cÀ´tes cassÉes. Quant au conducteur, il est, selon Didier Martinez, « trÈs affectÉ psychologiquement. Les psychologues ont beaucoup de mal À lui faire admettre qu’il est victime et non coupable ».
« On a tendance À banaliser ce qui peut arriver aux policiers, note Jean-Claude Delage, secrÉtaire gÉnÉral d’Alliance. Il serait bienvenu qu’au plus haut niveau de l’À‰tat – ministre et prÉsident de la RÉpublique –, on adresse un vrai message de soutien aux policiers blessÉs, À Villiers-le-Bel comme dans l’accident de Toulouse. »
Trois jours plus tÀ´t, raconte un journaliste de la DÉpÊche, un gendarme intervenant dans la rÉgion sur un cambriolage a ÉtÉ dÉlibÉrÉment percutÉ et traÎnÉ par la voiture des malfaiteurs. Multiples fractures, brÀ»lures et un sentiment d’abandon gÉnÉralisÉ de la part des forces de l’ordre : « Il faut tout repenser au niveau national : de l’efficacitÉ, et que la Justice puisse faire son travail, conclut Jean-Claude Delage. Ce ne sont plus de mots dont nous avons besoin… »