copié du site du club toyota france:
Toyota Supra
Bien que méconnue en France, la Toyota Supra est une voiture mythique. Pour preuve, on la retrouve dans de nombreux films ou jeux vidéo. En 2001 elle est ainsi à l'affiche de Fast and furious. Quant aux jeux Gran Turismo ou Need for Speed, ils en ont tout simplement fait l'une de leurs héroïnes. Il faut dire que cette Grand Tourisme fut, notamment dans sa dernière version, la rivale des meilleures sportives japonaises, et même de quelques grosses GT allemandes et italiennes. Et pas seulement au niveau du look.
LE DEBUT D'UNE LEGENDE En 1979, Toyota commercialise depuis un an déjà la deuxième génération de son coupé Celica. Mais pour faire face à la concurrence, il manque au constructeur un coupé à la fois très sportif et très luxueux. La Celica XX au Japon -Mark I et II-, Celica Supra dans le reste du monde, est née. Basée sur la Celica, elle est légèrement plus grande, conserve une transmission aux roues arrières mais reçoit un moteur 6 cylindres de 2.6 l à la place des petits 1.6 à 2.2 l de la Celica. Au fait, Supra signifie en latin 'supérieure'. La Celica Supra est donc une 'super Celica'. Une super Celica
La Celica Supra sera d'ailleurs la première Toyota équipée de l'injection électronique. Elle reçoit également une boîte 5 vitesses là où la plupart des autos n'ont encore que 4 rapports. La boîte automatique disponible en option offre quant à elle 4 vitesses. Les freins reçoivent 4 disques de série et les suspensions sont indépendantes aux 4 roues. En un mot, ce coupé est un mélange de luxe et de performances à l'état pur.
En 1980, un modèle 2.0 Turbo 16 soupapes est commercialisé au Japon. Il permet à la Supra de développer 145 ch. En 1981, un nouveau bloc 2.8 l de 116 ch fait son apparition pour tous les marchés. De nouvelles options sont également proposées comme le pack sport composé de suspensions sport et de spoilers avant et arrière.
ENCORE PLUS DE LUXE ET DE PERFORMANCES
La seconde génération fait son apparition en 1982. Complètement redessinée, elle offre dorénavant un exceptionnel coefficient de pénétration dans l'air. Sous le capot, le bloc 2.8 l développe maintenant 174 ch. Mais les nouveautés ne sont pas qu'au niveau des performances. Les équipements ne sont pas en reste. Vitres et rétroviseurs électriques, régulateur de vitesse ou bien encore phares halogènes et antibrouillards sont de série. Deux finitions, P et L, pour Performance et Luxury, sont proposées. Parmi les différences, les tailles de roues et de pneus, les réglages des suspensions ou bien encore le traitement de l'habitacle.
En 1983, la boîte automatique évolue pour devenir la première au monde à recevoir une transmission contrôlée électroniquement. Grâce à un bouton, le conducteur peut choisir entre le mode Power, qui produit des accélérations plus rapides, ou le mode normal offrant le meilleur compromis entre performances et économie. En 1984, le moteur gagne encore 4 chevaux à 178 ch. Quant au tableau de bord, il devient digital. La Supra prend son autonomie
1986 voit l'arrivée de la troisième génération de Supra. Une Supra qui prend alors son autonomie de la Celica. Elle devient un modèle à part entière et possède sa propre identité. Elle s'appelle désormais Toyota Supra. Si le dessin de la troisième génération est très proche de celui de la seconde, le moteur passe à 3.0 l de cylindrée et développe 200 ch. Une prouesse si l'on considère que ses concurrents n'arrivaient pas à tirer plus de 150 ch de leurs moteurs 3.0 l. Une version turbo apparaitra en 1987, développant pour sa part pas moins de 230 ch ! La vitesse de pointe est alors de 251 km/h.
Toujours à la pointe de la technologie, cette troisième génération propose en option l'ABS, l'airbag conducteur et un système de gestion électronique des suspensions. Des suspensions que Toyota n'hésite pas à comparer à l'époque avec celles qui équipent les Formules 1 !
Et même si elle n'est pas une monoplace, la troisième génération de Supra aura sa version course, la Turbo-A, version développée pour le Groupe A des voitures de tourisme. Cinq cents exemplaires seront commercialisés pour obtenir l'homologation piste. Toutes noires, elles développent 287 chevaux et possèdent un habitacle tout en cuir. Trop lourde, la voiture ne brillera jamais au sommet des podiums. Elle sera d'ailleurs vite remplacée par la Corolla, beaucoup plus légère. La Toyota la plus performante
La quatrième et dernière génération apparaît en 1993. Beaucoup plus légère, elle se montrera plus convaincante en compétition. Elle s'illustrera notamment à de nombreuses reprises dans le championnat japonais de grand tourisme. Il faut dire que pour cette ultime évolution, Toyota a fortement travaillé sur le poids. Grace à l'utilisation d'aluminium, de magnésium, de plastique, la Supra gagne 91 kg. Associé au gain de puissance du moteur à double turbos, qui passe à 320 ch, la Supra passe dans la catégorie des supercars. Capable de dépasser les 291 km/h, elle sera bridée en Europe à 250 km/h, 180 au Japon.
Son look, très arrondi et agressif, lui permet d'afficher ses prétentions. Virile avec son long capot, elle affiche un arrière trapu. En France elle sera d'ailleurs équipée en série d'un gros aileron massif et imposant, qui ne laisse pas la place à l'ambigüité : cette Supra est un monstre de la route.
Mais encore une fois un monstre luxueux et domptable. Elle reçoit ainsi de série deux airbags, l'ABS, quatre freins à disques, un système de contrôle de traction et des suspensions sport. Les modèles turbo recevant même une boîte de vitesses à 6 rapports. Comme la génération précédente, elle pourra également recevoir un toit type Targa pour profiter de sa puissance cheveux au vent. Supra HV-R, première voiture hybride à s'imposer en compétition
Mythique, la Supra sera produite au Japon jusqu'en 2002. De nombreuses écuries continueront tout de même à l'utiliser en compétition au-delà de cette date, notamment en supertourisme. En 2007 une version hybride, la Supra HV-R, est même construite à partir du modèle Super GT de 2006. Sous le capot trois moteurs électriques viennent épauler le moteur essence de 480 ch. Engagée aux 24 heures de Tokachi au Japon, la voiture s'imposera loin devant ses concurrentes, devenant la première voiture hybride à s'imposer en course face aux bolides thermiques. Avec cette victoire, Toyota prouve une nouvelle fois que plaisir et écologie, performance et hybride ne sont pas incompatibles. Mais ça, les propriétaires de Prius le savent déjà...
_________________
 Inscrivez-vous sur la carte suivez le mode d'emploi Installez en exclusivité la barre d'outil Supracars!
|